
Source : Damien LG - OL
FémininesOL-PSG : trois points par ippon
L’OL est une nouvelle fois venu à bout des Parisiennes dans ce « Classique » au sommet de la D1 féminine, et ce grâce à un coup de tête remarquable de la Japonaise Saki Kumagai. Alors que se rapproche la mi-parcours, les Fenottes se retrouvent seules en tête du championnat.
Tout ne fut pas beau, tout ne fut pas simple, mais le résultat est là et rapproche un peu plus les Fenottes de l’Olympe. En battant à nouveau le club de la capitale, qui n’a toujours pas inscrit le moindre but au Parc OL, la formation de Jean-Luc Vasseur a fait un premier pas vers le titre de championnes de France qui n’a pas échappé à l’Institution si chère à Jean-Michel Aulas depuis le sacre du Football Club de Juvisy (aujourd’hui rattaché au Paris FC) en 2006. Si le score ne peut que réjouir, surtout avec un arbitrage aussi médiocre que partial, il y a à redire sur la manière, et notamment sur le contenu pauvre et sans relief de la première période de cette rencontre au sommet.
En effet, comme souvent depuis le début de saison, les coéquipières de Wendie Renard, suspendue hier, ont dû s’en remettre aux coups de pieds arrêtés délicieux de l’Allemande Dzsenifer Marozsan pour faire la différence. Au cours du premier acte, le duo de l’entrejeu est souvent apparu trop rapproché et, par là même, trop éloigné du quatuor offensif, contribuant à la formation d’un bloc trop bas, ou du moins trop distendu, et compliquant de fait la capacité à déstabiliser des Parisiennes regroupées et bien organisées. La seconde période a ainsi vu des Lyonnaises plus hautes et pressantes, multipliant les opportunités dans un premier quart d’heure de très haute facture, ponctué par l’ouverture du score décisive de l’infatigable milieu japonaise, Saki Kumagai, qui a soulagé les plus de 30 000 spectateurs officiels massés dans le « formidable outil ».
Cette victoire difficile mais méritée permet donc à l’OL de prendre trois points d’avance sur son adversaire du soir et éternel dauphin, la rechute de la Bretonne Eugénie Le Sommer constituant le seul point noir de la soirée, elle qui revenait tout juste d’une blessure musculaire qui l’avait privée du dernier rassemblement de l’Équipe de France. Dimanche prochain à Soyaux, les championnes d’Europe en titre concluront la phase aller de cette D1 féminine courte mais impitoyable devant une assemblée moins fournie, mais avec un résultat au moins similaire – du moins, on l’espère.
Par Maël VADON
Publié le